Jour de Fyodor Tiron et Maremyana Kikimora
2 mars, dimanche
Le Jour de Fiodor Tiron et Maremyana Kikimora, également connu sous le nom de Jour de Fiodor Tiron ou Maremyana, est célébré le 2 mars et est associé aux noms de deux personnages issus des croyances slaves et de la tradition chrétienne. Cette journée est devenue une sorte de fête qui combine la mémoire de l'église de saint Théodore Tyrone et les croyances populaires associées aux esprits et aux créatures mythologiques.Saint Théodore Tyrone était un des premiers martyrs chrétiens qui vécut au IVe siècle. Il a servi dans l'armée romaine et a été exécuté dans de douloureuses conditions pour avoir refusé de renoncer à sa foi. Sa vénération en Rus' était associée à la protection de la maison et du foyer, ainsi qu'à l'expulsion des esprits impurs.
Maremyana Kikimora est une image du folklore slave associée aux esprits de la maison. Kikimora était représentée comme une créature féminine vivant dans une maison et apportant du bénéfice ou du mal à ses habitants. Selon les légendes, si la maîtresse de maison ne maintenait pas l'ordre, Kikimora commençait à faire des farces : jeter des objets, faire du bruit et même « gâcher » les propriétaires.
Traditions et rituels
Nettoyer la maison. Ce jour-là, il était d'usage de procéder à un ménage général afin d'expulser les mauvais esprits et d'apaiser les esprits de la maison. Les gens croyaient qu'ils attireraient ainsi la chance et l'ordre pour toute l'année.
Appel à Kikimora. Dans certaines régions, les femmes au foyer laissaient de petites friandises à Kikimora ou jetaient des sorts pour l'apaiser et obtenir son soutien.
Amulettes et protection. Pour protéger la maison des mauvais esprits, diverses amulettes étaient accrochées, souvent à l'effigie de Saint-Féodor. Il peut s'agir d'une croix consacrée ou d'une icône placée à un endroit bien en vue.
Expulsion des mauvais esprits. On croyait que les bains publics avaient un pouvoir spécial ce jour-là. Les gens croyaient que la vapeur chaude aidait à expulser les forces du mal de la maison, c'est pourquoi beaucoup se rendaient aux bains publics et effectuaient des rituels de nettoyage.