Jour le début du déluge sur le Nil
15 août, vendredi

Importance du Nil dans la culture égyptienne
Le Nil était considéré comme une source de vie. Chaque année, entre juin et septembre, le fleuve sortait de son lit et inondait les terres agricoles situées sur ses rives. Cette crue déposait un limon fertile, essentiel pour les récoltes. Les Égyptiens voyaient cette inondation comme un don divin, et ils l’associaient à des forces surnaturelles et à des dieux bienveillants.
La fête du début du déluge
Cette fête, célébrée autour du 19 juillet dans le calendrier grégorien (correspondant à l’apparition de l’étoile Sirius à l’horizon), était un moment de réjouissance et de rituels religieux. Elle coïncidait avec le Nouvel An égyptien, appelé Wepet Renpet.
Rituels et célébrations
Les festivités comprenaient :
- Offrandes aux dieux, notamment à Hâpy, le dieu de l’inondation du Nil
- Processions religieuses dans les temples, en particulier ceux situés près du fleuve
- Cérémonies de purification et de bénédiction des eaux
- Festins communautaires et chants en l’honneur du Nil
Symbolisme religieux
Le déluge était perçu comme un acte de régénération. Le Nil, en débordant, renouvelait la terre et assurait la continuité de la vie. Les prêtres interprétaient la montée des eaux comme un signe de l’harmonie entre le ciel, la terre et les dieux. L’apparition de Sirius (Sopdet en égyptien) dans le ciel à l’aube était considérée comme un présage favorable annonçant la crue.
Héritage contemporain
Bien que la crue naturelle du Nil ait été régulée par la construction du Haut-Barrage d’Assouan au XXe siècle, certaines traditions populaires subsistent encore en Égypte. Des célébrations symboliques ont lieu dans certaines régions, et le souvenir de l’importance du Nil reste profondément ancré dans la culture égyptienne.
Conclusion
Le Jour du début du déluge sur le Nil était bien plus qu’un simple événement naturel : il représentait un moment sacré, un renouveau annuel célébré avec ferveur par les anciens Égyptiens. Cette fête illustre la manière dont les cycles de la nature étaient intégrés dans la spiritualité et la vie quotidienne de l’Égypte antique.