Journée du souvenir des victimes de "l'opération grecque" du NKVD

15 décembre, lundi

Journée du souvenir des victimes de "l'opération grecque" du NKVD
© ShutterStock
Opération grecque du NKVD — une campagne répressive des autorités soviétiques en 1937–1938, visant les Grecs ethniques. Au cours de celle-ci, un grand nombre de Grecs ont été arrêtés, déportés ou exécutés. Cela fait partie des soi-disant « opérations nationales » de la période de la Grande Terreur.

Pourquoi le 15 décembre 1937 est parfois mentionné
Parfois, les descriptions de l’opération indiquent que les répressions massives contre la population grecque ont commencé le 15 décembre 1937 — cette date marque le début des activités dirigées contre les Grecs. C’est un point de repère historique pour le début des répressions.

Ce qui manque : une journée commémorative officielle

* Les sources n’indiquent pas qu’il existe une « Journée commémorative » ou « Journée de souvenir » officielle pour l’Opération grecque avec une date établie.
* Il n’existe aucune information sur des événements commémoratifs annuels réguliers organisés à l’échelle nationale ou internationale, exclusivement dédiés aux victimes de cette opération.
* Aucun décret gouvernemental, acte législatif ou initiative publique n’a été trouvé qui établisse officiellement une telle date.

Comment la mémoire des victimes est préservée

* Les historiens, chercheurs, membres des diasporas grecques et descendants des victimes organisent parfois des événements commémoratifs privés ou locaux, publient des documents, recueillent des témoignages et tentent de documenter le sort des personnes concernées.
* La mémoire des victimes est conservée dans le contexte plus large des répressions staliniennes, des déportations et des opérations nationales des années 1930. La tragédie du peuple grec est considérée comme faisant partie d’une longue liste de victimes de la machine répressive, et non comme une « journée de mémoire » distincte.

Pourquoi cela est compliqué

* Les répressions ont touché de nombreuses nationalités et événements — il est difficile de sélectionner une seule opération pour une journée commémorative officielle sans le contexte de toutes les victimes.
* Une documentation insuffisante, des archives fragmentées et des informations dispersées compliquent la formalisation de la mémoire — c’est-à-dire l’impossibilité de déterminer précisément l’ampleur, le nombre de victimes et les dates pour établir un jour commémoratif officiel.
* Dans différents pays où vivent les descendants des Grecs de l’URSS, il peut exister une mémoire locale — mais il n’y a pas d’uniformité, donc on ne peut pas parler d’une journée unique reconnue universellement.
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