Keti Koti
1 juillet, mardi
Contexte historique
Le 1er juillet 1863, le gouvernement néerlandais a officiellement aboli l’esclavage dans la colonie du Suriname et dans les Antilles néerlandaises. Cependant, même après cette abolition, les anciens esclaves ont été contraints de travailler encore dix ans dans les mêmes plantations pendant une période dite de « transition ». Ils n’ont obtenu leur pleine liberté qu’en 1873.
Où la fête est célébrée
* Au Suriname – en tant que fête nationale.
* Aux Pays-Bas – en particulier à Amsterdam, où vit une importante diaspora surinamaise.
Traditions de la fête
* Défilés et processions en tenues traditionnelles (souvent avec des coiffes appelées « angisa », symbolisant la dignité et la liberté).
* Minutes de silence et cérémonies de commémoration en hommage aux ancêtres ayant vécu l’esclavage.
* Représentations musicales, danses et lectures de poèmes.
* Rituels de purification et événements culturels dédiés à l’héritage africain.
Signification moderne
Keti Koti a pris une signification importante en tant que journée de lutte contre le racisme, la xénophobie et l’injustice. Ce n’est pas seulement un moment de deuil, mais aussi une journée de célébration de la culture, de la résilience et de la libération.
Fait intéressant
Ces dernières années, des campagnes actives ont été menées pour que Keti Koti soit reconnu comme jour férié officiel aux Pays-Bas. Depuis 2023, il est devenu un jour de congé pour les employés du gouvernement et est célébré activement comme une journée nationale de réflexion sur l’histoire de l’esclavage.