Journée du souvenir des victimes du régime communiste
24 juin, mardi
Origine et signification
La date du 24 juin a été choisie en référence à l’arrestation de l’évêque catholique Ján Vojtaššák en 1950, figure emblématique de la résistance religieuse au régime communiste. Son arrestation symbolise la répression systématique menée contre les institutions religieuses, les intellectuels, les opposants politiques et toute forme de dissidence. La journée a été officiellement instaurée par le Parlement slovaque en 2011.
Commémorations et cérémonies
Chaque année, des cérémonies officielles sont organisées dans plusieurs villes, notamment à Bratislava, où des représentants du gouvernement, des survivants, des familles de victimes et des membres d’organisations civiques se réunissent pour déposer des gerbes et prononcer des discours. Ces événements sont souvent accompagnés de moments de silence, de lectures de témoignages et de concerts commémoratifs.
Objectifs éducatifs et mémoriels
La Journée du souvenir a également une dimension éducative importante. Des écoles, des musées et des institutions culturelles organisent des expositions, des conférences et des projections de films documentaires pour sensibiliser les jeunes générations aux réalités du totalitarisme communiste. L’objectif est de transmettre la mémoire historique et de prévenir la répétition de telles dérives autoritaires.
Reconnaissance et impact
Cette journée contribue à la reconnaissance des souffrances vécues par des milliers de Slovaques et à la réhabilitation morale des victimes. Elle s’inscrit dans un effort plus large de la société slovaque pour faire face à son passé et renforcer les valeurs démocratiques. Elle permet également de rappeler que la liberté et les droits fondamentaux ne doivent jamais être considérés comme acquis.